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La première Reine de l'Espace Mont-Blanc couronnée à Aproz est valdôtaine
 
par la DIRECTION DE LENVIRONNEMENT
 
La première reine de l’Espace Mont-Blanc est valdôtaine. Il s’agit de Merlitta d’Aurelio Cretier de Saint-Christophe qui l’a emporté devant Chipie de Paul Favre d’Iserables. Au classement, les bêtes valdôtaines et valaisannes sont alternées. Pour la première fois dans le cadre de la traditionnelle finale cantonale d’Aproz, en Valais, cette année a eu lieu un Combat International intitulé « Reines de l’Espace Mont-Blanc » avec des vaches provenant de la Vallée d’Aoste, de la Haute Savoie et du Valais. La Conférence Transfrontalière Mont-Blanc avait décidé – dans le cadre de son programme d’activité - d’attribuer le label Espace Mont-Blanc au combat transfrontalier. Trente-deux bêtes ont croisé les cornes dans le scenario naturel de l’arène valaisanne. Des primipares (c’est-à-dire de jeunes vaches ayant mis bas leur premier veau cet hiver), ont participé au combat de l’Espace Mont-Blanc, soit quinze lutteuses valdôtaines, quinze valaisannes et deux savoyardes. La finale s’est déroulée dans une ambiance extraordinaire. Des centaines de Valdôtains ont fait le déplacement pour assister à cette première confrontation internationale. La savoyarde Diva se classe neuvième. Cinq mai 2012 : une date destinée à entrer dans l’histoire des combats des reines (appelation valaisanne et savoyarde) et des batailles des reines (appelation des valdôtains). Les éléveurs se sont réunit autour de l’arène de Praz-Bardy pour élire la Reine de l’Espace Mont-Blanc. Unis par la même passion, les propriétaires de reines, qu’elles soient de la Race d’Hérens ou de la race Pie Noir-Châtain Valdôtaine, ont depuis toujours, cultivé une amitié vraie, malgré les frontières qui séparent les trois régions, Vallée d’Aoste, Savoie et Valais. A la fin du combat c’est donc Merlitta qui a emporté le premier titre de Reine de l’Espace Mont-Blanc et qui a reçu le « bosquet » réalisé par Chicco Margaroli, artiste valdôtaine. L’ambiance champêtre de l’arène d’Aproz était entourée, le 5 et le 6 mai dernier, par les stands de dégustation de produits du terroir avec une série d’animations durant tout le week-end.La rencontre incontournable du monde paysan a proposé d’animations folkloriques avec la presence sur les deux jours de différents groupes typiques issus des trois régions, une exposition sur la Race d’Hérens, des dégustations de produits du terroir, mais il y a eu aussi de la place pour les réflexions sur la montagne et son développement qui ont fait l’objet de différents moments de débats.Un premier pas dans le sens de cette réflexion a été d’ailleurs lancé le 5 mai dans le cadre des initiatives collaterals au combat. Deux débats internationaux sur l’avenir de la race d’Hérens et de sa cousine valdôtaine,ont eu lieu directement à Aproz. Le premier a réunit les écoliers des trois régions, le second les responsables politiques de haut niveau, parmi eux aussi le Président de la Région Autonome Vallée d’Aoste, Augusto Rollandin.Il s’agissait de l’analyse sur le travail conduit par la jeunesse del’Espace Mont-Blanc et sur l’avenir de la paysannerie de montagne dans l’économie alpestre. Avant la soirée récréative dans l’espace Bagnards ily a eu encore le temps pour le débat sur l’avenir des petites exploitations agricoles de montagnes. Le combat international sera renouvelé l’an prochain, à Aoste cette fois. En 2014,il aura lieu en France. A Chamonix ou directement à Paris, lors du Salon de l’agriculture.
 
 


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La Reine et son bosquet, qui témoigne de sa suprématie, dans les alpages comme lors des batailles de reines. Cet ornement typique est l’un des symboles d’une tradition très ancienne. Ces bosquets ont été conçus pour l’Espace Mont-Blanc et réalisés à partir de matériaux naturels régionaux : du feutre, du coton et du chanvre de la vallée de Champorcher, produit par la société coopérative Lo Dzeut sur un métier à tisser et dans le respect de la tradition, mais aussi du cuivre et des aquarelles. Pour partager la tradition.




À PROPOS DE L’ÉVÉNEMENT...

« Il s’agit d’un événement unique dans son genre – explique la Vice-Présidente de la Conférence transfrontalière Mont-Blanc, Manuela Zublena - qui a pu être réalisé dans le cadre de l’Espace Mont-Blanc qui depuis plus de 20 ans valorise les liens entre Vallée d’Aoste, Savoie et Valais par le biais de multiples projets concrets et innovants. Les initiatives réalisées au cours de ces années encouragent le développement harmonieux du territoire de montagne en rapprochant nos populations autour d’évènements traditionnels issues d’une identité commune. Les actions menées dans le cadre du Plan Intégré Transfrontalier de l’Espace Mont-Blanc visent à préserver et développer durablement nos vallées et à faciliter la vie des habitants. Un contexte unique celui du Mont-Blanc où il est indispensable un appui mutuel entre nos trois régions pour la valorisation des espaces montagnards qui nécessitent plus d’attention de la part de l’Europe en rappelant que le bien-être de la plaine ne peut pas s’en passer de la sauvegarde et le maintien de la montagne. » Pour Nicolas Evrard, vice-président de la Communauté des communes de la vallée de Chamonix: « Ce combat est l’occasion de réfléchir à l’avenir de cette race et à l’avenir de l’agriculture de montagne au moment où la politique agricole commune européenne est en pleine modification ». « Nous avons commencé par un combat de reines, mais notre intention est d’aller beaucoup plus loin. Nous voulons entreprendre ensemble des actions pour éviter la désagrégation de la race que nous avons en commun », voilà le commentaire de Bernard Clos, le président des Amis des batailles de reines de la Vallée d’Aoste.

 
   
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