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Chers lecteurs

L’école valdôtaine vous souhaite une excellente année scolaire. Nous vous proposons de débuter sous le signe du travail de l’enseignant, placé entre science et bricolage.
Lors de la réunion du dernier comité scientifique de la revue, un des groupes de travail, celui composé d’Étiennette Vellas du comité scientifique, d’Agnese Molinaro de la rédaction et de Barbara Wahl du comité technique s’est interrogé sur
l'organisation et sur la planification du travail des élèves par l'enseignant.
Notre travail d’enseignant est lié à de puissantes contraintes. Nous sommes soumis à des tensions, tiraillés entre les exigences institutionnelles et les exigences personnelles. Quand nous organisons le travail des élèves, nous nous trouvons pris entre plusieurs logiques parfois contradictoires ; celle de l'action et celle de la formation ; celle de l’intelligence et celle du sentiment ; celle de la programmation et celle de l’improvisation ; celle de l’application des directives ministérielles et celle de la liberté d’enseignement. Nous accordons un rôle important à la pédagogie ; et dans ce domaine spécifique il peut y avoir déni ou au contraire valorisation extrême de l’organisation et de la planification. Le thème choisi est une sorte de boîte noire.
Un exemple : Est-ce que la question du temps est une variable importante dans l'organisation du travail ? L'enseignant travaille-t-il seul ou en duo, avec des collègues, par équipe pédagogique, ou grâce à d’autres systèmes de décloisonnement ? Que trouve-t-on au centre de ses préoccupations ? en premier lieu les contenus ? ou bien ce sont plutôt les élèves ?
Ce sont eux que l’on désire amener à mieux affronter l’effort nécessaire à l’acquisition des savoirs, à l’apprentissage de la responsabilité et, en fin de compte, à l’épanouissement personnel.
Dans ce numéro, vous lirez peu d’analyses de pratiques didactiques mais en revanche de nombreuses réflexions et des récits sur tout ce qui précède et accompagne notre entrée en classe.
Si des portraits d’enseignants émergent le long des articles, ça et là des autoportraits, exécutés par les élèves de 3A et de 3C du secondaire du premier degré de notre collègue Roberto Priod, professeur d’éducation artistique à l’Institution Scolaire Monte Emilius 2 - Quart, égayent les pages.
Nous avons aussi tenté l’exploration de la boîte noire en donnant LA PAROLE À…. , dans une rubrique qui essaye d’explorer ce qui se trouve dans la tête des enseignants. Comment envisagent-ils le lendemain ? Quand ils préparent leurs cours, pensent-ils d'abord aux élèves ? au programme ? au plan d'études ? aux différents objectifs ? aux parents ? aux collègues ? Quelles stratégies souterraines élaborent-ils, avant ou durant la leçon en classe ?
Par des questionnements, des entretiens d'explicitation, des témoignages et des récits de pratique, le métier de l’enseignant est abordé, entre science et bricolage.
Nous avons cherché à repérer la complexité, les dilemmes, les paradoxes qui naissent de ces logiques plus ou moins servies, plus ou moins interdépendantes ; voilà notre pari, aujourd’hui plus que jamais.
Dans ce numéro, nous continuons d’accueillir sur les pages du Sac à Dos la présentation d’une revue. Il s’agit d’école, une revue pédagogique nationale.
Et qu’en est-il de notre propre programmation au sein de la revue ? Pour les dernières publications de l’année 2003, nous travaillons sur deux thèmes différents : le Portfolio et un autre à orientation scientifique. Dès la rentrée des classes, nous avons également prévu de convoquer successivement nos deux comités technique et scientifique pour réfléchir ensemble à des problématiques motivantes et dresser la programmation de l’année 2004.

L’équipe pédagogique

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