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Chers lecteurs

Le festival des sciences de Gênes a fermé ses portes sur un bilan positif. Tous les jours Radio 3 diffuse des émissions à caractère scientifique. Ces deux signes montrent que les sciences occupent une place de plus en plus importante dans la société. Paradoxalement les jeunes sont de moins en moins attirés par les études scientifiques et de nombreuses filières universitaires sont boudées par les étudiants.
À la revue le constat de la crise des sciences dans notre école a entraîné plusieurs questions :Est-ce qu'on ne sait pas transmettre le goût des mathématiques et des sciences en général ?Comment redonner un attrait à ces disciplines ? Que font les gens de terrain pour enrayer la tendance ? Quels dispositifs les enseignants tentent-ils de mettre en place ?

Vous l'avez compris, ce numéro 62 aborde la transmission des savoirs scientifiques.

Comme fil conducteur de nos investigations, nous avons tenté de dénicher les éléments de continuité et de discontinuité dans le déroulement d'un concept scientifique, tout au long de la scolarité.
Pour formuler un questionnement, nous avons largement profité de la réflexion des membres de notre Comité scientifique, et en particulier de Maria Arcà du CNR, spécialiste en didactique des sciences. Elle a notamment fourni un article de fond et suggéré de prendre contact avec le groupe de projet "Scienza in rete" de Pinerolo qu'elle a supervisé.
Ici, en Vallée d'Aoste, Susanna Occhipinti, chargée du support à la didactique des sciences expérimentales à l'UIT, nous a donné un coup de main. Dans son article, elle a tracé les lignes directrices d'un curriculum vertical des sciences. Anna Bus nous est aussi venue en aide. À l'UIT pendant plusieurs années, elle a élaboré du matériel didactique scientifique destiné à l'école élémentaire. Pour la revue, elle a fait le récit de son parcours situé au cours des démarches expérimentales. Les manuels qu'elle a élaborés sont en cours de publication.
Les lecteurs trouveront également d'autres exemples de pratiques issues d'expériences menées dans des classes valdôtaines ; chacun pourra s'en inspirer en vue de possibles transferts.

Tous ces exemples démontrent que, même au niveau du primaire, les sciences sont incontournables ; elles ne supportent pas l'improvisation ; il faut les présenter de façon à stimuler la curiosité des élèves. Les contenus enseignés, portant sur des savoirs heuristiques, doivent être aptes à être continuellement problématisés, décomposés et reconstruits.

Les mathématiques figurent à plusieurs reprises, pour les petites classes, grâce à Graziella Telatin, à Gianna Bellò et à Odette Bassis.

La parole a aussi été donnée à deux enseignantes de mathématiques et de physique du lycée scientifique d'Aoste qui, d'une façon assez complexe, nous présentent un aperçu de leur travail.
Pour ne pas se cantonner aux expériences valdôtaines, nous nous sommes intéressés à l'exemple concret du parcours de la Photosynthèse proposé par Daniel Rousselet, docteur en sciences de l'éducation, en Belgique.
Le désir d’ouverture a également guidé notre choix vers deux importantes initiatives nées en France, "La main à la pâte" et "La Fête de la Science".

Consacrer tout un numéro aux sciences a passionné la rédaction qui espère ainsi encourager ses lecteurs à continuer à explorer les multiples pistes d'une pédagogie ouverte sur les sciences.

L'équipe pédagogique

 

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