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    I risultati della Giunta 2002
  Presidenza della Giunta regionale
  Assessorato agricoltura e risorse naturali
  Assessorato bilancio, finanze e programmazione
  Assessorato industria, artigianato e energia
  Assessorato istruzione e cultura
  Assessorato sanità, salute e politiche sociali
  Assessorato territorio, ambiente e opere pubbliche
  Assessorato turismo, sport, commercio e trasporti
 
    Dipartimento agricoltura

Conformément aux objectifs prévus par le Plan de développement rural (PDR), le Département de l’Agriculture a coordonné et développé la programmation des activités adoptée.
La planification agricole a brossé un tableau de la situation qui est à la fois innovant et complexe. Après deux ans d’application, il est évident que, dans notre Région comme ailleurs, ledit Plan représente un important changement culturel et modifie, parfois radicalement, la gestion de la politique agricole.
Certes, cet ensemble de nouvelles mesures représente un défi : elles reposent sur la reconnaissance du rôle fondamental que peut jouer la montagne en ce qui concerne la demande croissante en matière d’environnement, d’espaces de loisirs, de produits de qualité et d’amélioration de la qualité de la vie.
Le PDR place l’agriculture au cœur de ce processus, puisque c’est de ce secteur que dérivent l’entretien du territoire et le développement de l’économie rurale.
Ce Département a mis au point cinq mesures cofinancées et treize mesures considérées comme aides d’État, ce qui a permis le démarrage et la réalisation, au cours de l’année, de vingt-cinq actions.
Les résultats obtenus jusqu’ici sont positifs et prouvent la valeur des orientations politiques suivies : amélioration de la qualité et diversification des produits ; conservation des équilibres du milieu et du territoire ; maintien de l’emploi ; réduction des déséquilibres entre les zones urbaines et rurales.
À ces fins, le Département a poursuivi non seulement la réalisation des interventions visant à moderniser le secteur et l’organisation de cours de formation professionnelle, mais aussi le versement :

  • des aides destinées au maintien et à l’adaptation des alpages, aux jeunes agriculteurs et au soutien de la qualité des produits,
  • des allocations prévues pour le secteur agro-environnemental,
  • de l’indemnité compensatoire.

Il a également pourvu à l’élaboration de la relation annuelle concernant les mesures cofinancés et les aides d’État, aux termes des règlements communautaires n° 1257/99, 1260/99 et 1750/99.
Le processus de réorganisation du Département s’est achevé au cours de l’année 2002, avec la définition du Sistema Informativo Agricolo Regionale (SIAR) et la création du Bureau du système des exploitations agricoles. Ce dernier a pourvu à la définition des mécanismes de simplification des procédures pour les usagers et pour le monitorage des phases de contrôle du PDR :

  • Contrôle ex-ante (analyse des indicateurs de développement rural, réalisée avant les interventions programmées) ;
  • Contrôle in itinere (analyse des indicateurs du développement rural, au cours de l’application du PDR) ;
  • Contrôle ex-post (vérification des résultats obtenus).

À ce propos, les principales actions réalisées et/ou à mettre en place sont:

  • créer un système informatisé et centralisé de récolte et d’élaboration des données qui concernent les exploitations agricoles bénéficiaires d’aides publiques;
  • disposer d’une source de données unique pour la gestion, le suivi et l’évaluation du PDR;
  • gérer et effectuer les contrôles administratifs et sur le terrain prévus par la réglementation européenne (sur un échantillon de 5% au moins des demandes d’aide du PDR);
  • faciliter la gestion du PDR pour tous les bureaux de l’Assessorat et adapter les différentes procédures administratives afin de parvenir à un standard, le plus homogène possible;

Une comparaison entre les données de payement 2001 et 2002 met en évidence l’efficacité accrue des procédures de gestion des aides en 2002 :

Indemnité compensatoire demandes payées en  2001 =    85%
  demandes payées en 2002 =  97,5%
Mesures agro-environnementales demandes payées en 2001 =     88%
  demandes payées en 2002 =     98%

Le Bureau du système des exploitations agricoles a suivi l’évolution des dispositions communautaires et nationales en matière de développement rural en participant au Comité de suivi national du PDR et aux autres groupes de travail nommés au sein du Ministère de l’Agriculture et de l’AGEA.
En collaboration avec les différents bureaux concernés, il a également suivi la rédaction et la négociation des dossiers notifiés à Bruxelles.
Il s’est aussi occupé de la rédaction des rapports annuels à envoyer à Bruxelles (avancement physique et financier du PDR et application en Vallée d’Aoste des aides d’État autorisées par la Commission européenne).
En 2002, une loi fondamentale pour le secteur agricole a été autorisée par l’UE et approuvée définitivement : la loi régionale n° 3 du 22 avril 2002 portant aides régionales en vue de l’application des mesures sanitaires relatives au bétail appartenant aux espèces revêtant un intérêt du point de vue de la zootechnie
Au cours de l’année, la présence d’un stand de l’Assessorat de l’agriculture et des ressources naturelles a été assurée lors des plus importantes manifestations du secteur agricole et œnogastronomique, à savoir :

  • BIT – Borsa Internazionale del Turismo, en février à Milan, en collaboration avec l’Assessorat du tourisme
  • Fiera Agricola, en mars à Vérone
  • Qualivita, en avril à Sienne
  • Vinitaly, en avril à Vérone
  • BITEG, en avril à Riva del Garda, en collaboration avec l’Assessorat du tourisme
  • Cibus, en mai à Parme, en collaboration avec l’Assessorat de l’industrie
  • Franciacorta in bianco, en octobre à Castegnato, Brescia
  • Salone del gusto, en octobre à Turin
  • Salone del vino, en novembre à Turin

et, à la fin janvier, en collaboration avec l’Assessorat de l’industrie, un point de présentation et de vente des produits typiques valdôtains a été aménagé à l’occasion de la Foire de Saint-Ours d’Aoste.
Le Bureau de l’agrotourisme a pourvu à l’organisation d’une importante manifestation à l’échelon national, la “ IVª Edizione delle Giornate nazionali dell’agriturismo – Tutti i colori della montagna ”, qui s’est déroulée en juin, à Valtournenche, et à laquelle ont participé de prestigieux rapporteurs et de nombreux représentants des régions italiennes. Les thèmes de la manifestation étaient l’offre agrotouristique et la valorisation des 23 produits traditionnels, officiellement reconnus, du Val d’Aoste.
Une conférence de presse présentant la manifestation “ Tutti i colori della montagna ”, s’est déroulée à Vérone lors du Salon de l’agriculture et à Riva del Garda, à l’occasion de la BITEG (Bourse internationale du tourisme et de l’œnogastronomie).
En septembre, Montagnes d’Italie – une importante rencontre avec les professionnels et les journalistes français – a été organisée à l’Espace Vallée d’Aoste de Paris.
Sur le territoire régional,

  • Cantine Aperte a eu lieu en mai ;
  • Incontri DiVini alle pendici del Bianco, en juillet à Courmayeur, a présenté aux journalistes de la presse italienne la production vinicole régionale ;
  • une Journée d’études sur les anciens canaux d’irrigation dans l’arc alpin s’est déroulée à Aoste en septembre ;
  • La Désarpa, à la fin septembre, a réuni 40 000 personnes à Aoste.

Le programme d’éducation alimentaire et de connaissance des produits typiques entamé en 2001 s’est poursuivi, avec l’organisation de leçons en classe et de visites guidées et animées sur les lieux de production.
De plus, des journées de découverte de la vie à l’alpage ont été organisées pour les jeunes participant aux classes vertes du Département des ressources naturelles.
De nombreux reportages télévisés sur l’agriculture valdôtaine ont été coordonnés et suivis dans le détail pour des émissions diffusées par les chaînes nationales (Linea Verde, Linea Bianca, Unomattina).
Des insertions publicitaires ont été planifiées pour promouvoir les produits typiques : elles ont paru dans des revues et des journaux régionaux, nationaux et internationaux, de même que dans des guides spécialisés.
Dans le secteur de l’amélioration foncière, les bureaux ont encore dû s’occuper, au cours de l’année 2002, de la remise en état des infrastructures endommagées par les inondations du mois d'octobre 2000 : quatre-vingt-dix-huit interventions de remise en état d’infrastructures ont été examinées et admises au financement à hauteur de 100%, ce qui représente un montant de 22 millions d’euros.
Durant l’année 2002, les bureaux ont pu aussi reprendre la programmation financière ordinaire. Les investissements destinés aux infrastructures agricoles, visés au Plan de développement rural pour la période 2000-2006, se répartissent comme suit :

  • 132 projets concernent les investissements des entreprises agricoles, soit un montant de 2 millions d’euros et 390 mille euros pour 2003 ;
  • 183 projets relatifs aux infrastructures foncières, qui ont grevé le bilan d’environ 11 millions 500 mille euros pour l’année 2002 ; 10 millions d’euros sont prévus pour l’année 2003 et 8 millions 500 mille euros pour 2004,
    ce qui représente un total est de 54 millions 390 mille euros.

Les nouvelles demandes présentées ont été au nombre de 546 et les bureaux préposés ont effectué 358 visites préliminaires sur les lieux.
Globalement, les états d'avancement de 758 chantiers ont été vérifiés et liquidés, pour une somme totale de 27 millions d’euros.
Quant aux produits agroalimentaires, les aides accordées sous forme de subvention pour l'achat des machines et des outils nécessaires au labourage des terres, à la transformation, la conservation et la commercialisation des produits agricoles, au démarrage et à l'exploitation d'étables coopératives et à la gestion en commun des entreprises agricoles s'élèvent à 40% des dépenses admises aux termes du Plan de développement rural.
Pour l'année 2002, les sommes engagées au titre de ces subventions atteignent 356 000 euros, que se partageront 30 bénéficiaires.
Dans le secteur de la transformation, la Coopérative des producteurs de lait et de fontine occupe une place particulière : au cours de l'année 2002, celle-ci a poursuivi la réalisation de son plan triennal d'investissement visant au réaménagement des structures et des magasins, plan approuvé par l'Administration régionale en 2000. Lesdits investissements visent au renforcement du patrimoine de ladite coopérative. La somme liquidée par l'Assessorat s'élève à 1 790 000 euros par rapport aux investissements exécutés.
Ledit plan triennal à été revu par la coopérative et, au mois de septembre, l'Administration régionale a décidé de redéfinir le montant de la subvention initialement prévue en y affectant une somme ultérieure de 636 000 euros.
Le projet dit de “ qualité du lait ”, qui a démarré l'an passé, vise à encourager l'optimisation de toute la filière de production, de la traite à la commercialisation du produit fini. L’Assessorat a déjà liquidé 50% des aides approuvées pour la campagne 2001/2002, soit plus de 520 000 euros, aux dix-sept coopératives de transformation qui ont adhéré à ce projet. Le restant sera versé lorsque le bureau préposé à ce secteur aura acquis toute la documentation nécessaire.
Pour ce qui est de la campagne 2002/2003, la somme d'environ 1 000 000 d’euros est engagée au budget de l'année courante en vue de la poursuite desdits projets, dont la durée prévue est de six ans.
En 2002, l'Assessorat a suivi et réalisé le marché public relatif aux installations œnologiques de la coopérative viticole Co-Enfer d'Arvier, ainsi que le dossier afférent au projet d'aménagement, dans la commune de Châtillon, d'un bâtiment destiné à la coopérative Miel du Val d'Aoste.
L'Assessorat s'est en outre occupé directement de l'instruction, de la conception du projet, de l'adjudication et de la direction des travaux ne comportant pas de frais excessifs. Il y a eu 35 interventions de ce type, qui ont concerné l'entretien extraordinaire des fromageries, de la Cofruits, des caves coopératives, de l'arène de la Croix-Noire et des caves d'affinage des fontines, ce qui correspond à une dépense totale de 721 000 euros.
Par ailleurs, le Gouvernement valdôtain a approuvé les critères et les modalités d'octroi des aides en faveur des producteurs et des administrations locales qui visent à obtenir la certification des processus de production et environnementaux, aux sens de la normative UNI EN ISO 9000:2000, UNI EN ISO 14000:1996, UNI CEI EN 45011 et EMAS. Les premiers aides en la matière seront approuvées au début 2003, quand les dossiers présentés auront été évalués et approuvés par l'Assessorat.
Dans le courant de l’année, le service de relèvement comptable a été adjugé pour un montant de 135 000 euros, en vue de la collecte des données de 400 entreprises ; une somme de 100 euros a été octroyée à chacune de celles-ci à titre de subvention, soit une dépense globale de 40 000 euros.
Les investissements dans le secteur agricole sont soutenus par l'octroi de prêts à taux réduit, au titre desquels l'Assessorat pourvoit à l'octroi d'une subvention annuelle sur les intérêts passifs, toute la période de l'amortissement durant. Pour l'année 2002 la somme globalement liquidée s'élève à 3 501 144 euros.
Durant l’année 2002, l’activité du bureau des consortiums a connu une intensité particulière en raison de la constitution de nouveaux consortiums, nécessité engendrée par le Plan de développement rural pour la Vallée d’Aoste qui prévoit de n’accorder d’importantes contributions qu’aux seuls consortiums régulièrement constitués selon la procédure établie par le décret du Roi n° 215/1933.
Les consortiums suivants ont été constitués: “Chasteroux” dans la commune de Fontainemore; “Chevrère-Gettaz-Chantéry” dans la commune de Champdepraz; “La Tour d’Héréraz” dans la commune de Perloz; “Fabiole” dans la commune de Pont-Saint-Martin; “Bodenverbesserungs-Konsortium Gressoney-Saint-Jean” dans la commune de Gressoney-Saint-Jean; “Alta valle di Gressoney-La-Trinité” dans la commune de Gressoney-La-Trinité; “Cantone la Farettaz” dans la commune de Fontainemore.
Les subventions octroyées par ce bureau durant l’année 2002 se réfèrent :

  • aux financements en faveur d’associations de représentation des consortiums d’amélioration foncière, soit un montant global de 51 700 euros ;
  • aux subventions en faveur de consortiums d’amélioration foncière, au titre des frais supportés lors de leur constitution et afférents à la reconnaissance juridique de leur nouveau périmètre, soit un montant de 8 387 euros ;
  • à l’aide apportée aux consortiums d’amélioration foncière au regard des frais - administratifs et relatifs à l’entretien et à la gestion des installations d’irrigation - qu’ils supportent. Les dépenses des 153 consortiums d’amélioration foncière augmentent considérablement chaque année et sont à l’heure actuelle de 1 212 457,25 euros ; les subsides alloués, à hauteur de 60% des dépenses, se sont élevés à 727 570 euros.

En ce qui concerne l’activité 2002 du Bureau des usagers – moteurs agricoles et du bureau de l’outillage agricole, depuis l’entrée en vigueur du Plan de Développement Rural 2001-2006 (annexe "E"), 2 avis ont été promulgués ; 1 796 614 euros ont été versés dans le cadre du premier, auquel ont répondu 1 007 demandeurs ; 339 personnes se sont manifestées dans le cadre du second et les subventions sont en cours d’évaluation.
Le budget de l’année 2002 a permis de satisfaire 100 % des demandes.
En 2002, en outre, environ 600 avis préliminaires de subventions pour l’achat d’équipement ordinaire ont été présentés.
Le bureau pour la liquidation de l’indemnité compensatoire a ouvert 3 359 dossiers : 318 concernent des requêtes d’intervention pour les alpages et 3 329 des requêtes d’intervention en faveur d’autres types d’entreprises agricoles.
Après une première vérification, 69 demandes ont été rejetées.
L’analyse des autres dossiers a déterminé, à ce moment, le payement par l’AGEA de 9 480 370 euros au titre de 3 143 dossiers. Les dossiers restants sont encore en phase d’examen.
L’AGEA a également octroyé des primes totalisant 246109 euros à 59 agriculteurs au titre de dossiers présentés en 2001
En ce qui concerne les aides à la première installation des jeunes agriculteurs, le bureau préposé a reçu et instruit 22 demandes préliminaires et a accordé 19 autorisations d’installation ; deux dossiers sont encore en phase de vérification tandis que 6 autorisations relatives à des demandes présentées en 2001 ont été délivrées.
Les demandes d’aides à la première installation sont au nombre de 25 ; le bureau chargé de l’instruction de ces dossiers en a accueilli 23, tandis que 2 autres sont pour le moment en suspens parce qu’incomplets. Par ailleurs, l’Assessorat a pourvu au paiement de 20 demandes présentées en 2001. Le total des primes versées s’élève à 903 891 euros. Enfin, 16 dossiers concernant les demandes finales ont été présentés.
Les payements au titre des mesures agro-environnementales, relatifs à l’année 2002, ont couvert la quasi totalité des demandes présentées dans les délais prévus par l’Union Européenne (50 dossiers sont encore à l’étude).
D’autre part, 4 738 131 euros ont été ventilés entre 2 634 entrepreneurs, au titre des mesures agro-environnementales et du Règlement 2078/92.
Le bureau de la zootechnie a pourvu à élaborer les données relatives au fichier du bétail et aux entreprises d’élevage – au sens de la loi n° 17 du 26 mars 1993 – et à les transmettre à la banque des données nationale de Teramo, conformément au règlement communautaire n°1760/2000 ; ce bureau a également préparé la gestion et l’élaboration des données sanitaires du bétail du ressort des vétérinaires, ce qui lui a permis de définir les passeports des animaux ; le projet d’identification électronique a été achevé et les données ont été transmises à la Commission Européenne.
Le bureau en question s’est aussi occupé de la gestion de toutes les formes de collaboration entre le système zootechnique régional, le fichier du bétail et le fichier des exploitations agricoles ; de la gestion des fonctions transférées aux régions en matière de quotas laitiers et de l’attribution des quotas de la réserve régionale – environ 469 000 tonnes – aux éleveurs valdôtains.
Autre élément important de l’activité de cette année, la définition du projet de loi portant aides régionales en vue de l’application des mesures sanitaires relatives au bétail appartenant aux espèces revêtant un intérêt du point de vue de la zootechnie, qui a été approuvé par le Conseil régional le 22 avril dernier (loi régionale n° 3/2002).
Il convient de rappeler, en outre, les vérifications effectuées dans les exploitations et dans les abattoirs en vue du payement des primes (vaches allaitantes, bovins mâles, chèvres et brebis, primes à l’abattage) dans le secteur de la zootechnie; l’octroi d’aides pour l’achat de reproductrices et de reproducteurs de toutes espèce, inscrits sur les livres généalogiques et les fichiers, et pour l’éradication des maladies et des épizooties.
Il faut relever aussi le remboursement à l’Association Régionale Éleveurs Valdôtains des frais liés à la tenue des livres généalogiques et aux contrôles fonctionnels, l’organisation des concours de bétail, la police d’assurances pour l’indemnisation des dégâts causés aux élevages et le remboursement à l’A.N.A.Bo.Ra.Va. des dépenses inhérentes à l’organisation et à la gestion de la reproduction animale et de l’assistance vétérinaire.
Le bureau des programmes multisectoriels signale le bon déroulement de Leader+ (5 500 265,98 euros pour 2001/2006), Phasing out (11 102 790,04 euros pour 2001/2005) et l’achèvement du Docup Ob. 5B et de Leader II.
L’activité du Bureau Interreg s’est développée pendant l’année, selon deux axes principaux : la clôture des projets Interreg II encore en cours de réalisation, d’une part, et l’élaboration et le dépôt des projets présentés au titre du nouveau programme Interreg III, d’autre part.
Les projets présentés et approuvés dans le cadre des six stades prévus par le programme sont au nombre de 24 pour une dépense prévue de 4 883 719 000 lires ; la dépense supportée s’élève à 4 812 111 264 lires, un total qui correspond à un taux de réalisation de 98,5%. Les bénéficiaires sont :

  • Institut Agricole Régional (8 projets);
  • CERVIM (1 projet);
  • Association Régionale Éeveurs Valdôtains (AREV) (1 projet);
  • Cooperativa Produttori Latte e Fontina (1 projet);
  • Associazione dei Musei di Cogne, avec la Direction des politiques agricoles et de l’essor de l’élevage (1 projet);
  • Service phytosanitaire et des cultures (3 projets);
  • Département des ressources naturelles (3 projets);
  • Ente Parco Nazionale del Gran Paradiso (1 projet);
  • Direction de la mise en valeur et de l’essor de l’agriculture (2 projets);
  • Direction des politiques agricoles et de l’essor de l’élevage (3 projets dont 2 en régie publique).

Pour ce qui est des Projets Interreg III, le travail a surtout porté sur la préparation des projets suivants :
Wetlands : réduction de l’impact environnemental des effluents des élevages et des fromageries fermières de montagne par de nouvelles techniques durables (en cours d’approbation) ;
Neprovalter : ce projet est divisé en 5 sections (valorisation de la production biologique (filière viande), valorisation de la production biologique (filière lait), productions agricoles locales des zones défavorisées, création d’un réseau de fermes didactiques, création d’un réseau de fermes sociales) ;
Route des fromages
Euromountains.net : mise en réseau des régions de montagne européennes pour la promotion d’un développement territorial durable (adhésion formelle).
Pour ce qui est des aides, le Bureau promotion et publicité gère, suivant les indications du Plan de développement rural, les aides destinées :

  • aux initiatives publicitaires relatives aux produits de qualité,
  • aux manifestations de promotion de l’agriculture,
  • aux batailles de reines,

et il a attribué cette année des financements à :

  • treize organisations ou producteurs, aux fins de la réalisation d’études, d’initiatives et de matériel publicitaires,
  • une dizaine d’associations et de pro loco aux fins de l’organisation en Vallée d’Aoste de manifestations visant à valoriser l’agriculture et les produits typiques;
  • l’association Comité régional batailles de chèvres, aux fins de l’organisation des batailles de chèvres;
  • l’association Amis des batailles de reines, aux fins de l’organisation des batailles de reines.

En ce qui concerne l’agrotourisme, de nombreuses visites guidées ont été organisées pour les groupes d’agriculteurs et de techniciens agricoles qui en ont fait la demande. Pour ce qui est des financements destinés à la réalisation des structures agrotouristiques, le bureau a attribué des aides en capital à une douzaine d’agriculteurs, pour un montant global de presque 291 500 euros.
L’activité du secteur viticole se poursuit normalement, notamment dans la basse et la moyenne Vallée, où un technicien qui s’occupe exclusivement de ce domaine fournit des conseils techniques et pratiques aux petits exploitants, en vue d’une rationalisation de la gestion des vignobles.
Nous continuons à recevoir les demandes d’inscription ou de modification des superficies plantées de vigne enregistrées sous l’appellation d’origine contrôlée “ Valle d’Aosta – Vallée d’Aoste ” et à effectuer les vérifications nécessaires pour déterminer que les variétés correspondent bien aux déclarations effectuées. Au cours de la dernière campagne, 102 demandes de modification ont d’ailleurs été présentées.
D’autre part, 10 commissions de dégustation ont été constituées afin de vérifier les qualités organoleptiques des vins commercialisés sous l’appellation “ D.O.C.-A.O.C. ” “ Valle d’Aosta – Vallée d’Aoste ”.
La collecte des déclarations de production des raisins commencera sous peu, en vue de la détermination des productions qui auront l’autorisation d’afficher ladite appellation.
Au sein du Plan de Développement Rural, 119 demandes relatives à l’amélioration foncière ont été acceptées et les dossiers de financement y afférents ont été instruits.
Les techniciens ont effectué près de 200 visites en vue de la délivrance des autorisations de plantation et de replantation de vignobles, aux termes du Règlement CE n° 1493/1999.
Les autorisations relatives aux nouvelles implantations (9 ha au total) ont été délivrées au mois d’avril.
L’inventaire officiel du potentiel de production viticole, dressé en 1999, a été mis à jour, en vue notamment du suivi de l’évaluation des dégâts causés par le mauvais temps.
Le cahier des charges pour la production de vins d’appellation “ Valle d’Aosta – Vallée d’Aoste ” a été approuvé par l’arrêté du 5 août 2002. Les principales nouveautés qui y ont été apportées concernent l’introduction de 6 nouveaux cépages – dont 2 autochtones – et de nouvelles techniques de vinification (vendange tardive).
Dans le cadre des activités de vulgarisation et des cours de formation professionnelle destinés aux agriculteurs, les événements suivants ont été organisés au titre de l’année 2002 :

  • Cours de taille en viticulture : 7 heures de pratique ;
  • Cours de caséification pour le lait de chèvre : 7 heures de théorie, 7 heures de pratique ;
  • Séminaire de recyclage sur la tenue des registres de cave : 8 heures ;
  • Pourquoi choisir autochtone : 7 heures ;
  • Valorisation de la viande provenant des races bovines locales : 8 heures de théorie, 1 visite pédagogique ;
  • L’irrigation et la fumure dans l’arboriculture de montagne : 4 heures de théorie, 1 visite pédagogique.

Sont en cours d’organisation pour le mois de décembre : un séminaire intitulé “ Applications pratiques des technologies modernes de production du vin (utilisation des bactéries, des levures, des enzymes, des décanteurs et des stabilisants) ” et un séminaire “ L’art culinaire appliqué à l’utilisation des produits traditionnels dans les agrotourismes ”.
À l’heure actuelle, 9 projets financés par le Fond Social Européen et supervisés par l’Assessorat de l’agriculture, sont en cours de réalisation.
Pour démontrer qu’ils possèdent des connaissances et des compétences professionnelles adéquates, les jeunes agriculteurs doivent obligatoirement participer aux cours organisés par l’Assessorat de l’agriculture : cette année, ils étaient 50 à participer aux deux cours organisés.
La première partie du cours de formation professionnelle pour les opérateurs agritouristiques vient de commencer ces jours-ci. Ce cours – qui s’achèvera en mai 2003, par l’examen d’aptitude - est réservé à 16 agriculteurs, choisis parmi les 29 personnes qui ont présenté une demande de participation.
L’activité du Bureau des bâtiments ruraux consiste dans l’instruction (reconnaissance, examen des dossiers, liquidations des acomptes et des soldes) des demandes relatives à la restructuration et à la construction ex novo de bâtiments ruraux (étables et accessoires), dans la réalisation d’interventions visant la sauvegarde des structures et des infrastructures agricoles – en application des dispositions prévues par le Plan de Développement Rural 2000/2005 –, dans l’octroi d’aides à la construction et à l’agrandissement des locaux de service et des autres structures à usage agricole, ainsi que dans la réalisation d’un service de recommandations et de propositions techniques préliminaires aux professionnels et aux exploitants, afin d’améliorer le bien-être des animaux et les conditions de travail des agriculteurs.
En 2002, les sommes engagées au titre de la L.R. 30/1984 relativement aux étables et à la mise aux normes hygiéniques et sanitaires ont été respectivement de 2 millions d’euros et de 300 000 euros , tandis que les sommes engagées pour les étables et les alpages au titre des dossiers présentés dans le cadre du Plan de Développement Rural ont été fixées respectivement à :

 
 
Total
A)
Alpages privés
7 785 281 euros
B)
Alpages de propriété des Communes
370 000 euros
C)
Bâtiments principaux pour l’exploitation agricole
3 370 195 euros
D)
Four, moulin, etc. appartenant aux communes
618 360 euros

Le bureau du remembrement rural, en vue d’une gestion agricole moderne et efficace, doit résoudre les nœuds structurels du morcellement foncier par de vastes actions de remembrement rural qui concernent principalement de gros domaines gérés par les consortiums d’amélioration foncière. Le remembrement rural permet tant la création de plus amples surfaces arables, dont il favorise la mécanisation, que la réduction des coûts de production et des temps de travail.
Aux termes du Plan de développement rural 2000/2006, l’activité de l’an 2002 s’est déroulée comme suit :

  1. Aides au profit des entreprises isolées
    Demandes présentées : 366        
    Demandes retenues :      351
    Demandes financées :     296
    Montant liquidé :  environ  467 063,00 euros ;
  2. Actions au profit des consortiums :
    Plan de remembrement Saint-Denis (150 ha) :
    Situation actuelle : le projet d’exécution a été achevé ;
    Engagement de dépense : environ 4 000 000,00 euros repartis sur trois ans ;
  3. Plan de remembrement Grand-Villa de Verrayes (75 ha) :
    Situation actuelle : les travaux d’aménagement du premier lot sont terminés, sauf les travaux pour les ouvrages d’irrigation ;
    Engagement de dépense pour l’année 2002-2003 : 3 500 000,00 euros ;
  4. Plan de remembrement Enfer d’Arvier (18 ha) :
    Situation actuelle : les travaux d’aménagement du dernier lot sont presque terminés ;
    Montant liquidé : 256 000,00 euros ;
  5. Plan de remembrement Mandollaz de Nus (10 ha) :
    Situation actuelle : le projet d’exécution a été achevé et les travaux d’aménagement sont en cours ;
    Engagement de dépense : 1 850 000,00 euros sur trois ans (2002-2004) ;
  6. Plan de remembrement Plantayes de Nus (13 ha) :
    Situation actuelle : l’évaluation des terrains a été achevée et le projet des ouvrages est en phase de conception ;
    Engagement de dépense : 37 027,00 euros  (pour les relevés topogra­phi­ques) ;
    Montant liquidé : 37 027,00 euros (pour les relevés topogra­phi­ques) ;
  7. Plan de remembrement Torgnon – Zone Ouest (113,31 ha) :
    Situation actuelle : L’autorisation pour la rédaction de l’avant-projet a été accordée et l’évaluation des terrains est en cours ;
    Engagement de dépense : 20 237,00 euros
    Montant liquidé : 20 237,00 euros
  8. Plan de remembrement Tzampagne-Ion de Bard et Hône (66,5 ha) :
    Situation actuelle : l’étude préliminaire et la détermination de l’espace cultivable minimum ont été approuvés ; l’autorisation pour la rédaction de l’avant-projet a été accordée ;
    Engagement de dépense : 16 758,5 euros (pour la rédaction de l’étude préli­mi­naire) ;
    Montant liquidé : 16 758,5 EuRos (pour la rédaction de l’étude préli­minaire) ;
  9. Plan de remembrement Charvaz de La Salle (61 ha) :
    Situation actuelle : l’étude préliminaire et la détermination de l’espace cultivable minimum ont été approuvés ; l’autorisation pour la rédaction de l’avant-projet a été accordée ;
    Engagement de dépense : 17 985,5 euros (pour la rédaction de l’étude préli­minaire) ;
    Montant liquidé : 17 985,5 euros (pour la rédaction de l’étude préli­minaire) ;
    Engagement de dépense : 12 146,5 euros (pour les relevés topographiques) ;
    Montant liquidé : 12 146,5 euros (pour les relevés topographiques) ;
  10. Plan de remembrement Gaspard, Ross, Devin de Montjovet (64 ha) :
    Situation actuelle : l’étude préliminaire et la détermination de l’espace cultivable minimum ont été approuvés ; l’autorisation pour la rédaction de l’avant-projet a été accordée ;
    Engagement de dépense : 14 500,00 euros (pour la rédaction de l’étude préli­minaire) ;
    Montant liquidé : 14 500,00 euros (pour la rédaction de l’étude préli­minaire) ;
    Engagement de dépense : 12 240,00 euros (pour les relevés topographiques) ;
    Montant liquidé : 12 240,00 euros (pour les relevés topographi­ques) ;
  11. Plan de remembrement Vens de Saint-Nicolas (130 ha) :
    Situation actuelle : l’étude préliminaire et la détermination de l’espace cultivable minimum ont été approuvés ; l’autorisation pour la rédaction de l’avant-projet a été accordée ;
    Engagement de dépense : 32 715,00 euros (pour la rédaction de l’étude préli­minaire) ;
    Montant liquidé : 32 715,00 euros (pour la rédaction de l’étude préli­minaire) ;
  12. Aides au profit des entreprises agricoles, pour l’achat de terrains :
    Demandes présentées :  21
    Demandes retenues :  17
    Demandes financées :  17
    Montant liquidé :  environ  113 890,00 euros.

En ce qui concerne l’électrification en zones de montagne, les actions au profit des consortiums sis dans les communes d’Allein, Gressoney, Ayas, Valtournenche et Roisan correspondent à un engagement de dépense de 1 016 814,00 €  et à un montant de liquidation de 746 806,00 Euros.
Quant aux actions au profit des particuliers, les demandes financées ont été 32, sur un total de 42 requêtes déposées ; le montant liquidé à cette fin s’élève à 95 960,00 32 Euros.
Cette année, le laboratoire a poursuivi son travail et analysé 121 378 échantillons de lait, de caillé, de terrain, de fourrage et de miel. Pour ce qui est notamment du secteur agrochimique (fourrages, miel, terrains), 7654 tests ont été effectués sur 536 échantillons. En ce qui concerne le lait, 120 039 échantillons ont été soumis à un total de 545 989 tests.
Le secteur agrochimique a, en outre, effectué les tests relatifs aux paramètres suivants :

  • cuivre : test d’absorption atomique, sur 171 échantillons de vin (laboratoire du vin) ;
  • résidu sec, graisses, protéines, cendres et chlorure de sodium : 2 065 tests sur 413 échantillons de fromage (assistance technique aux fruitiers) ;
  • graisses : analyse de 214 échantillons de lactosérum (assistance technique aux fruitiers) ;
  • azote : analyse de 5 échantillons de fumier.

En ce qui concerne le secteur “ Produits laitiers ”, un système de transmission des résultats des analyses via le site Internet de la Région – a été mis en œuvre. Ce système, auquel tout usager peut accéder en utilisant un mot de passe personnel, accélère l’envoi des données analytiques et facilite le traitement de celles-ci dans le cadre des logiciels de gestion des quotas laitiers (projet “ Latte Qualità – Lait Qualité ”). Par ailleurs, il favorise les communications avec les organismes qui fournissent aux fromageries une assistance technique et/ou gestionaire, tels que l’AREV, l’ANABORAVA, etc.
Signalons encore la politique de recherche de la qualité définie par la CPLF : des objectifs clairs et quantifiables ont été établis, de même que les modalités et les moyens de les atteindre, dans un document de la plus haute importance qui permet de focaliser les efforts de la coopérative en la matière.
Quant au prix “ Fontine de qualité ”, il concerne l’amélioration qualitative dans un domaine spécifique et récompense les productions de qualité supérieure.
Les fontines analysées pour le compte de la coopérative (production d’hiver) sont au nombre de 176.
Enfin, 23 produits de la Vallée d’Aoste ont été insérés dans la liste des produits agroalimentaires traditionnels italiens visée au décret ministériel n° 350 du 8 septembre 1999.
Pour ce qui est de l’activité du bureau de l’apiculture du Service de l’essor des productions agroalimentaires, il importe de souligner que les nouvelles méthodologies adoptées suite aux problèmes provoqués par le varroa ne paraissent pas avoir été immédiatement acceptées par les apiculteurs, surtout par ceux qui n’ont pas encore modernisé la conduite de leurs ruchers. Les efforts dans ce domaine particulier ont donc été multipliés. Les techniciens ont essayé de donner aux apiculteurs les indications nécessaires pour que le miel soit distingué sur la base de la qualité plutôt que de la quantité. En même temps, le bureau de l’apiculture a collaboré aux cours de formation à l’intention des apiculteurs débutants, organisés par le Syndicat des apiculteurs de la Vallée d’Aoste – Consorzio Apistico della Valle d’Aosta. Il a par ailleurs contribué à améliorer les connaissances des associés de la Coopérative Miel du Val d’Aoste à propos des différents types de miel que l’on peut récolter dans la région.
Sur la base du plan d’intervention 2001 pour l’évaluation de la diffusion de la loque américaine sur le territoire, les techniciens ont contrôlé les ruchers infectés l’année passée, afin d’en établir l’état sanitaire. Pour ce qui concerne les différentes pathologies des abeilles, on a pu constater la présence de loque américaine pour un total de 48 ruches sur 32 ruchers et 94 ruches infectées par la loque européenne. Au total, les ruches visitées pendant toute la saison active ont été plus de 10.000 (des ruchers ont été contrôlés plusieurs fois) appartenant à 463 apiculteurs.
L’installation de deux ruches dans chacune des zones à vocation essentiellement fruitière a permis d’en vérifier le pourcentage de pollution à cause de l’utilisation des produits antiparasitaires.
Quant aux problèmes relatifs à la présence d’insectes dans les vignobles, les techniciens sont intervenus pour prouver, une fois pour toutes, que les dégâts que l’on constate dans les vignobles au début de l’automne ne sont pas provoqués par les abeilles.
Pour ce qui est du laboratoire d’analyse du vin, durant les deux premiers mois de la campagne viticole de cette année, il a effectué un total de 4000 tests soit, en moyenne, 4 épreuves sur chacun des quelque 1000 échantillons de moût ou de vin prélevés.
L’activité du laboratoire de microbiologie a consisté dans :

  • le suivi de l’évolution de la maladie à phytoplasme du pommier (Apple Proliferation) – selon la technique du PCR sur l’ADN cellulaire prélevé des feuilles des pommiers présentant des symptômes – en vue de vérifier s’il existe une corrélation entre le phytoplasme et l’insecte qui en est probablement le vecteur (Psylla melanoneura) ;
  • le suivi de la diffusion de la flavescence dorée et du bois noir dans les vignes, selon la technique du PCR (nested et spécifique) sur l'ADN cellulaire prélevé des feuilles de vignobles Chardonnay, Pinot et Nebbiolo ;
  • la poursuite de la recherche sur les méthodes de lutte microbiologique pour contenir la population des larves de hanneton, avec la collaboration de l’Université de Turin. Les méthodes moléculaires (RAPD-PCR) utilisées dans le cadre de cette recherche permettent de reconnaître 5 souches hautement virulentes du champignon entomopathogène Beauveria brongniartii et, partant, de déterminer laquelle de ces souches est la plus virulente et persistante dans le sol, en fonction des différentes conditions pédoclimatiques prises en considération ;
  • le suivi de 50 stations de contrôle sur le territoire de la Vallée d’Aoste, de juin à octobre, à la recherche d’éventuelles infections de feu bactérien ; des échantillons prélevés sur des plantes suspectes ont été soumis à des analyses microbiologiques, en vue de la détection de l'éventuelle présence d'Erwinia amylovora.

Le secteur zoologique a effectué des contrôles et des sondages sur l'ensemble du territoire valdôtain pour analyser la distribution des larves de hanneton (Melolontha melolontha) et évaluer le taux d'infestation. Parallèlement, des essais de lutte avec de nouveaux principes actifs ont été effectués tout au long de l'année sur des larves de hanneton. L’activité de ce secteur a même concerné la recherche, en collaboration avec l'Université de Turin, sur les insectes vecteurs de phytoplasmes dans les vergers de la Vallée d'Aoste.
En ce qui concerne le secteur arboricole, il a fourni un service d’assistance technique tant aux bureaux qu’aux exploitants, pour un total d'environ 300 prestations.
Il a en outre été pourvu à la réalisation des mesures prévues par le Plan de développement rural, en particulier :

  • Mise en culture (plantation) et amélioration de terrains agricoles : 36 demandes, soit un total de 142 379,95 Euros versés en 2002 et 60 000 € à liquider en 2003, en fonction de l'état d’avancement des travaux ;
  • Mise en culture (plantation) et amélioration de terrains agricoles : 85 demandes déposées directement au service compétent, pour un total de 468 964,39 Euros de dépenses encore à engager ;
  • Plan d’éradication des maladies – phase 1 : 17 demandes déposées directement au service compétent, pour un total de 59 508,00 Euros de dépenses encore à engager.

De plus, les documents nécessaires à l'obtention du label D.O.P. “ Pomme de la Vallée d'Aoste ” ont été élaborés en collaboration avec la Cofruits. Une recherche sur le germoplasma local a également été menée sur l'ensemble du territoire régional afin de recenser, de récolter et de conserver les “ anciennes variétés ” arboricoles, herbacées et horticoles.
Dans le secteur des cultures maraîchères et des plantes officinales, plusieurs cours de vulgarisation se sont déroulés dans notre région qui ont comporté un total de 19 actions, correspondant à 60 heures.
Dans le cadre du projet Interreg III, 4 sites expérimentaux ont été aménagés dans les communes de Valsavarenche, de Valtournenche, de Gignod et de Châtillon avec trois variétés RAC (Recherches Agronomiques Changins) de Artemisia Umbelliformis, dont 2 avec et 1 sans thuyone. Un site avec 4 variétés de Salvia Sclarea a également été aménagé dans la commune de Verrayes.

DEPARTEMENT DES RESSOURCES NATURELLES

Les buts du Département des Ressources naturelles

Les compétences et les buts du Département des Ressources Naturelles sont essentiellement orientées à la coordination des différentes activités des Structures, des Structures entre elles et de programmation en accord avec les adresses politiques.
Pendant l’année 2002 l’activité du Département a été marquée par une collaboration continuelle avec les différentes Structures opérationnelles de la Région et par la réalisation en régie directe d’importantes interventions d’aménagement du territoire, notamment le maintien de la multifonctionnalité des forêts, l’entretien des sentiers et du réseau routier forestier, l’entretien des parcs régionaux, des jardins botaniques de montagne et des réserves naturelles, le contrôle du territoire, de la flore, de la faune et des ressources naturelles.

Personnel du Département

Le Département des ressources naturelles, à travers l’activité des structures, notamment la Direction des forêts, le Service des infrastructures, le Service des interventions sylviculturelles, le Service de gestion des ressources naturelles et la Direction du Corps forestier de la Vallée d’Aoste, gère 80 équipes forestières occupées pendant l’année dans environs 450 chantiers de travail dispersés sur le territoire régional, pour un total de presque 600 ouvriers et 75 employés forestiers.
Pendant l’année 2002 les équipes forestières ont poursuivit l’activité d’aménagement des sites bouleversés par les événements alluviaux de l’année 2000 et précisément le dégagement des arbres accumulés le long des berges des torrents, l’aménagement des sentiers et du réseau routier forestier gravement endommagés.
Le Département, grâce à une puissante «force de travail», à entamée une collaboration bien intéressante avec les différents Assessorats de l’Administration régionale et précisément:

  • Département de la culture: on à continué de réaliser les travaux d’aménagement des aires environnantes les châteaux de Aymavilles, de Sarre, de Quart, et des aires d’intérêt historique.
  • Département du Tourisme: on continue la collaboration dans le secteur de l’aménagement des sentiers de haute montagne, participation à l’organisation de manifestations diverses.
  • Département des travaux publics: on réalise chaque année des cours de formation forestière (bûcheronnage) aux ouvriers responsables des travaux routiers;
  • Direction des bassins versants: cours d’emploi de la tronçonneuse aux ouvriers.
  • Assessorat à l’industrie: collaboration dans le secteur énergétique (utilisation des déchets du bois), participation à l’organisation de la Foire de Saint-Ours.

La collaboration a été fournie aux bureaux de la Région pour toutes manifestations, (réalisation de floraisons et garnitures lors des manifestations publiques).
Plusieurs interventions ont été également fournies en faveur des Communes (élagage des arbres, abattage d’arbres, aménagement et entretien des aires pique-nique).
Un grand engagement a été demandé le mois de septembre par l’organisation de la «Désarpa»: les ouvriers et les technicien du Département ont préparé les enclos pour les animaux de la ferme et les instructeurs de sylviculture ont réalisé la représentation «le bois à la ville» qui a eu un grand succès (on estime un passage de 20.000 personne pendant une semaine!).

Les ouvriers forestiers

Dans le tableau suivant on met en évidence le nombre d’ouvriers qui a travaillé pour le Département, partagé dans chaque secteur d’activité.

STRUCTURE
SECTEUR
NOMBRE D’OUVRIERS
TOTAL
Département R.N.
 
0
0
Service des R.N.
   
15
 
Jardins botaniques
11
 
 
Réserves naturelles
4
 
Direction des Forêts
   
33
 
Entrepôts, garages
33
 

Service de sylviculture

   
174
 
Bûcherons
134
 
 
Pépinières
40
 
Service infrastructures
   
303
 
Sentiers de montagne
224
 
 
Mont Avic
18
 
 
Musée
11
 
 
Aires vertes
42
 
 
Châteaux
8
 
Direction C.F.V
   
23
 
Entretien bâtiment
13
 
 
Recyclage faune
3
 
 
A.I.B.
1
 
 
Beck-Peccoz
1
 
 
Garage
5
 

Le nombre total des ouvriers forestiers qui ont travaillé en 2002 est donc  de 548 unités (dans la période de l’été ont travaillé aussi 42 unités pour l’aménagement forestier, donc un total de 590 ouvriers)
De ces 548 unités 88 ouvriers ont un contrat annuel et 460 sont engagés avec un contrat périodique de 7-8 mois (de 130 à 160 journées).
Cette présence massive d’ouvriers demande une structure de soutien et une organisation puissantes, en effet le Département possède des entrepôts pour la réfection de tous les engins de travail, des ateliers de mécanique, des ateliers de réparation, des garages pour garer les nombreuses machines et les voitures.
Les employés forestiers L’activité des chantiers et des structures de soutien demande une présence continuelle de fonctionnaires dans les bureaux administratifs et une présence périodique de plusieurs employés forestiers. Il est en effet nécessaire de préparer les documents pour les engagements obligatoires des ouvriers, signaler les changements de contrat à l’IMPS et à l’INAIL, signaler les accidents de travail à l’INAIL, entretenir les rapports avec les directeurs des chantiers et avec les ouvriers, préparer chaque mois les payements des ouvriers et des employés pour tous les secteurs du Département. Dans chaque chantier il faut avoir des directeurs et des assistants pour le contrôle des travaux et des normes de sécurité.
De suite on présente la situation des fonctionnaires régionaux et des employés ayant un contrat privé:
Le nombre de fonctionnaires et d’employés forestiers dans le Département des ressources naturelles est de 282 unités.

Activité du département

Le mois de janvier 2002 le Département a présenté à la III° commission du conseil, et enfin au conseil régional, le plan de travail en régie directe qui a été approuvé le 23 janvier 2002. Le plan de travail est le résultat d’une longue activité des bureaux, commencée le mois d’avril de l’année précédente, concernant plusieurs descentes sur les lieux pour programmer chaque travail à réaliser dans 450 chantiers et la  préparation des plans de sécurité.
La même procédure a été suivie en 2002 pour la préparation du plan de travail de l’année 2003 qui sera présenté à la junte régionale le mois de décembre après l’approbation du bilan.
Pendant l’année 2002 les employés administratifs ont continué le recyclage afin d’adapter la méthode de travail aux nouvelles mesures législatives et aux nouveaux programmes informatiques.
Une attention particulière mérite le problème de la sécurité des chantiers et des lieux de travail, en effet l’application des prescriptions du Décret législatif n.626 du 1994 est obligatoire dans les chantiers forestiers, ce qui impose préalablement des cours de formation et au début de toute activité des contrôles médicaux afin d’attribuer à chaque travailleur une place convenable à ses attitudes.
Pendant l’année 2002 on a organisé plusieurs cours de formation avec une participation de 600 ouvriers. On a enfin attribué une grande importance à la formation des directeurs des travaux, les vrais responsables de la sécurité sur le terrain.
Des cours particuliers ont été organisés pour l’utilisation des outils de travail et des machines.
Cours de formation organisés par le Département.

Elément du cours
Type de cours
N° Editions
N° Ouvriers
Cours d’introduction
Formation et information
4
45
Equipements
Débroussailleuse
2
24
 
Equipements aires vertes
1
6
 
Equipements de sécurité
3
60
Plans d’aménagements
Première information
2
31
Ecole nature
Premier secours
4
80


Le total des ouvriers formés par le Département en 2002 est donc  243.
On a pourvu enfin, pendant l’année 2002, à négocier avec le responsable de l’ARSS et les Syndicats des travailleurs la nouvelle convention complémentaire des ouvriers et fonctionnaires forestiers qui a été signée le 15 du mois de mars. (Le jour 1 du mois de août à été également approuvé le nouveau contrat national).
Parmi les compétences du Département l’activité d’adjudication des travaux aux entreprises à une importance considérable ; pendant l’année 2002 on a adjugé plusieurs travaux publics et les fournitures de vestiaires et de machines, respectivement au C.F.V. et à la Direction des forêts.
On a aussi préparé des brochures et des dépliants pour la vulgarisation de l’activité du Département, soit dans le secteur forestier que dans le secteur de la faune et de la flore.
Comme chaque année on a publié l’agenda du forestier qui sera distribuée le mois de décembre.

DIRECTION DES FORETS

La Direction des forêts gère les entrepôts, les garages, les ateliers mécaniques, les ateliers de réparation du Département et notamment les chantiers forestiers par le biais des deux Services, de la Sylviculture et des Infrastructures.
La Direction des forêts et le Service des interventions sylviculturelles sont dirigées par le Coordinateur du Département.

Service des interventions sylviculturelles

Le Service n’a pas actuellement de dirigeant.
Les  activités du Service sont essentiellement orientées aux interventions de martelage et utilisation des bois de propriété communale, aux soins culturaux et au reboisement des terrains abandonnés par l’agriculture.
L’activité sylviculturelle est suivie par un instructeur technique, par quatre instructeurs de sylviculture et par sept instructeurs bûcherons, chacun responsable d’une partie du territoire forestier de la Vallée d’Aoste     
Pour l’utilisation du bois on dispose de machines et engins, de tronçonneuses, de tracteurs et pour le débardage on dispose à présent de deux téléphériques, une est particulièrement intéressante et elle à déjà été employée avec profit dans les Communes de Issime, Introd et Doues. Pour l’emploi des téléphériques on dispose de trois ouvriers spécialisés à l’école nationale de Poisy en Savoie.
Un téléphérique a été placé à Valsavarenche (Eaux-Rousses) dans l’année 2001 pour le débardage d’une coupe de 6000 arbres. 
Chaque équipe forestière est dirigée par un Directeur, par un assistant (instructeur bûcheron) et par un chef-ouvrier.
Les équipes de bûcheronnage font aussi des interventions de coupe de bois le long des routes régionales et pendant l’hiver et le printemps de l’année 2001 ont été exécutés les interventions dans les chablis et le long des berges de plusieurs torrents, suite aux événements alluviaux du mois d’octobre de l’année 2000.
On a préparé des plans de coupe et reboisement là ou il se sont produits des incendies (même sur des terrains privés) et les travaux ont été adjugés à des entreprises privées:
Une équipe spécialisée (composée par quatre bûcherons et dirigée par un instructeur de sylviculture) a pourvu à l’entretien des arbres monumentaux classés par les services forestiers. Merci à l’engagement du Corps forestier on a classé jusqu’à nos jours 88 plantes isolées, n. 215 arbres compris dans 4 peuplements; parmi ces peuplements il y en a qui ont une fonction de protection (bois de band); on a classé aussi des arboretums (abbé Vescoz, abbé Henry et Borna di Laou) et des parcs (Parc Passerin d’Entrèves à Chatillon et Parc d’Entrebin à Aoste).
Les bureaux de la Direction des Forêts, se sont aussi occupés de plusieurs pratiques concernant la loi régionale 11/98, loi d’urbanisme, donnant des avis pour toute  construction dans les aires boisées. Pendant l’année 2002 on atteint le but de conclure chaque procédé d’instruction des projets dans un délai très bref : on a réussi à donner des réponses dans le délai d’un mois.
Ces bureaux se sont également occupés de la loi n:1/97, contributions pour l’utilisation des déchets du bois pour le chauffage, et des règlements de la Communauté européenne dans le cadre du Plan de développement rural. 
Pendant l’été 2002 des ingénieurs forestiers en collaboration avec les bureaux de la sylviculture ont réalisé les plans d’aménagement forestiers des bois de propriété des Communes suivantes:
Etudes en cours: étude sur la pourriture des conifères (DIVAPRA), étude sur les méthodologies de rédaction des plans d’aménagement forestiers (Université de Turin),  étude sur les soins minimaux dans les forêts de protection (Université de Turin), étude sur l’utilisation des déchets du bois pour l’énergie thermique(loi régionale 1/97), étude sur l’influence de la faune sur les peuplements forestiers de la Vallée du Grand-Saint-Bernard (DIVAPRA), étude sur le châtaigner
Pendant l’année 2002 on a aussi effectué les instructions des requêtes d’indemnités prévues par le plan de développement rural.

Service des infrastructures

Le Service des infrastructures organise les chantiers des ouvriers forestiers dans le secteur des sentiers de montagne, de l’entretien des aires vertes régionales et des routes forestières. Le Service réalise également des aires pique-nique et des parcours de la santé pour les Communes.
Les travaux réalisés pendant l’année 2002 sont indiqués dans la liste des marchés publics et des travaux hors commande.
Les ouvriers forestiers  dans le secteur des infrastructures sont 303, les employés sont 41.

Service de gestion des ressources naturelles

Le Service de gestion des Ressources naturelles, pendant l’année 2002 a organisé une équipe forestière pour l’entretien des réserves naturelles, des zone humides et des jardins botaniques alpins (Castel Savoia de Gressoney).
Le Service a également préparé les projets de loi suivants :
Loi régionale n. 10 du  24 juin 2002 : Interventions pour la valorisation de la réserve naturelle mont Mars.
Projet de loi pour la valorisation de Cheneil.
Pendant l’année 2002 le Service à confié à des experts des études sur les réserves naturelles, sur la flore et la faune, et des recherches scientifiques sur «  Natura 2000 » .
Parmi les nombreuses activités du Service il faut aussi rappeler les rapports continuels avec le Parc Régional du Mont Avic et Le Parc national Du Grand Paradis.

DIRECTION DU CORPS FORESTIER DE LA VALLEE D’AOSTE

Dans le domaine de la GESTION DE LA FAUNE une attention particulière a été dédiée à la lutte contre les sangliers, afin de diminuer les dégâts créés par ces animaux à l’agriculture.
Les forestiers ont effectué nombreuses opérations de contrôle, dont plusieurs en collaboration avec les chasseurs  Ce qui a permis en 2002 de prélever 363 sangliers merci seulement à l'activité de contrôle, qui vont s'ajouter aux 144 sangliers abattus moyennant d'autres méthodes de chasse.
On a également adopté un programme de contrôle de la corneille et du geai et commencé une étude sur le lièvre européen et sur la perdrix blanche.
Le bureau de la faune sauvage a, comme chaque année, rédigé le calendrier de la chasse et organisé plusieurs réunions avec les chasseurs.
Dans le domaine de la PROTECTION DES FORETS CONTRE LES INCENDIES, dans le but de la prévention, on a approuvé des contributions pour la réalisation d’ouvrages de prévention des incendies sur le territoire régional, des routes forestières en collaboration avec le Service des Infrastructures et des réservoirs d’eau.
En ce qui concerne la GESTION DU PATRIMOINE immobilier on signale plusieurs travaux d’entretien des bâtiments des Postes forestiers. En 2002 on a achevé les travaux de construction du Poste forestier d’Etroubles.
Dans les autres secteurs on signalé l’activité du BUREAU DE PREVENTION ET TUTELLE ENVIRONNEMENTALE adressée au contrôle de la pollution de l’environnement et spécifiquement à la tutelle des eaux.

 
    Assessorato agricoltura e risorse naturali
  Dipartimento agricoltura

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