Cohérence avec les principes du développement durable
Le bilan de l'année 2004 ne fait pas seulement état d'une longue
série d'interventions diversifiées qui concernent directement
ou indirectement tous les aspects de la vie de notre société : il
comprend également un certain nombre d'actions destinées à relancer
la programmation, ainsi que l'adoption de plusieurs outils
indispensables dans des domaines aussi délicats que l'environnement
et la sécurité du territoire.
La loi sur les travaux d'intérêt régional majeur et la refonte intégrale
de la loi n° 12 de 1996 constituent deux étapes fondamentales
pour la rationalisation des investissements, l'élaboration
des projets, l'attribution des marchés et la réalisation des
ouvrages.
Dans le cadre de la politique du logement aussi, des innovations
ont été mises en place : l'aide à la location a été renforcée, en
réponse aux besoins des catégories les plus faibles, et un groupe
de travail a été chargé de réviser la réglementation en la matière,
afin que les situations d'urgence puissent être résolues de
plus en plus rapidement.
Du fait des caractéristiques montagnardes de notre territoire, les
problèmes liés à ce dernier doivent être envisagés de façon globale
et leur solution implique souvent une démarche interdisciplinaire,
ainsi que des évaluations conjointes. La géographie et
l'environnement de la Vallée d'Aoste sont le fruit de l'évolution
séculaire des processus naturels et de l'action humaine et notre
milieu demeure extrêmement fragile et vulnérable face à l'anthropisation
et au développement des centres de même que des
activités économiques et sociales. Toutefois, les liens entre la
communauté et le territoire sont demeurés particulièrement
étroits, comme le démontre la capacité des hommes à s'implanter
et à habiter dans ces espaces fragiles et instables que sont
les zones de montagne.
C'est sur la base de ces constatations que les directives pour la
protection des sols ont été élaborées : elles définissent des stratégies
coordonnées en vue de la mise en sécurité des infrastructures
et des centres habités. Ce document valorise l'expérience
acquise et l'excellent travail effectué au fil du temps, dont - tout
récemment - les travaux entrepris afin de stabiliser les problèmes
hydro-géologiques que l'inondation de l'an 2000 a exacerbés
ou mis en évidence. Parallèlement, le Plan intégré d'action environnementale
a été approuvé. Ce dernier se propose de relancer
l'ensemble de ce secteur, à partir des points critiques des différents
secteurs.
Il contribue à parachever le cadre programmatique des interventions
en matière d'environnement puisqu'il complète les grandes
actions qui ont été réalisées ou sont en cours d'achèvement, telles
que celles qui visent à mettre à la disposition des divers types
d'usagers des eaux dont la qualité convient à l'usage qu'ils
entendent en faire et à assurer le retour desdites eaux dans la
nature : il s'agit en somme de l'application de la loi régionale n°
1 de 2004 sur la requalification environnementale.
Depuis le lancement de la cellule de coordination, nous disposons
d'une base qui nous permet d'accélérer le processus d'adaptation
au plan territorial paysager des plans régulateurs généraux
des communes.
Ce que je viens d'exposer indique bien que les différentes activités
de l'Assessorat s'inscrivent dans la ligne des principes du développement
durable. C'est ainsi que, loin d'affecter l'environnement,
les ouvrages publics - dont un service spécialisé de l'Assessorat
vérifie attentivement l'impact sur ce dernier - sont désormais
souvent synonymes d'une amélioration de la qualité de la
vie et du milieu environnant.
ALBERTO CERISE
Assesseur au Territoire, à l'Environnement
et aux Ouvrages publics |