Walser
UN PROJET DE SURVEILLANCE SISMOLOGIQUE
par MASSIMO BROCCOLATO ET LUCA PITET
M. Broccolato, geologo, Dirigente regionale. L. Pitet, geologo, consulente Dipartimento difesa del suolo e risorse idriche.
Le projet de Coopération Italie-France (Alpes) Alcotra 2007-2013 n 045 « Réseaux Intégrés de Surveillance Sismologiques et d’Echange - RISE » a démarré le 27 janvier 2009 et il est terminé le 27 mars 2012. Coté italien, les partenaires du projet sont la Région Autonome de la Vallée d’Aoste – Service géologique (Chef de file) et l’ARPA Piemonte, et, pour la France, l’Université Joseph Fourier de Grenoble et le Centre National de Recherche – GéoAzur de Valbonne.
Le projet est né pour améliorer la surveillance sismique du territoire transfrontalier Italie- France, à travers l’installation de nouvelles stations sismiques et l’analyse de procedures d’échange des données en temps réel.
Les partenaires étaient persuadés que l’intégration des réseaux sismiques aurait apporté une amélioration des performances des systèmes de surveillance en permettant d’obtenir des informations en temps réels fiables et homogènes pour les tremblements de terre significatifs du territoire transfrontalier.
En effet, la sismicité des Alpes occidentals est principalement concentre sur la chaîne Alpine qui s’étend le long de la frontière Franco-Italienne. Avant le déroulement du projet, en Piémont, la surveillance de la sismicité était réalisée par 13 stations appartenant à l’ARPA Piemonte, intégrées dans le réseau RSNI (Regional Seismic network of Northwestern Italy), géré par le DipTeRis (Dipartimento per lo studio del Territorio e delle sue Risorse) de l’Université de Gênes. En France, dans la Région Rhône-Alpes, la surveillance était réalisée par le réseau Sismalp du LGIT (Laboratoire de Géophysique Internes et Tectonophysique, Observatoire de Grenoble), et dans la Région PACA, la sismicité était enregistrée par le réseau ReNaSSGéosciences- Azur et le réseau TGRS (Très Grand Résolution Sismique). En Vallée d’Aoste, une seule station, en temps réel, existait, gérée directement par l’INGV (l’Institut National de Géophysique et de Volcanologie).
Afin d’améliorer la surveillance sismique du territoire transfrontalier, quatre activités principales ont été menées au cours du projet RISE :
1. intégration matérielle et logicielle ;
2. coordination opérationnelle ;
3. valorisation et diff usion des résultats ;
4. coordination du projet.
Dans la cadre de l’activité 1, en particulier, intégration matérielle sismique et logicielle, tous les partenaires ont travaillé pour l’installation des nouvelles stations sismiques ou pour la mise à jour des stations existantes. A’ ce propos, dans le cadre de l’activité 1, la Région Vallée d’Aoste a installé trois nouvelles stations sismiques : CIRO, SATI et REMY.
A partir du haut, stations sismiques et instrumentation installée. Exemple de séisme enregistré par la station sismique SATI.La station SATI a été installée dans le domaine skiable de la MonterosaSki s.p.a., à quelques centaines de mètres des remontées mécaniques de Staffal-Passo dei Salati à Gressoney-La-Trinité. L’installation a été réalisée en diff érentes étapes :
• juillet 2009 – analyse et choix du site ;
• juillet/octobre 2009 – acquisition des autorisations et des permis ;
• novembre 2009 – réalisation des travaux ;
• novembre/décembre 2009 – installation des instruments et mise en fonction de la station.
La station est on line, de façon autonome électriquement, depuis décembre 2009.

Suite à l’installation des ces stations sismologiques, une salle sismique a été réalisée à Quart, au Service Géologique de la Région Vallée d’Aoste. La salle dispose d’un ordinateur et d’un vidéo, grand écran, pour examiner les données du réseau RSNI. En particulier, sur l’écran, il est possible de voir les formes d’onde, 3 composantes, des stations sismologiques de la Vallée d’Aoste. Station sismique SATI et Capteur Trillium 40.
Les données des stations sismologiques de la Vallée d’Aoste sont transmises au CED de Gênes (Dip.Te.Ris) et gérés par un logiciel (NAQS), qui est employé pour la procédure “event detection”, qui définit et extrait les signaux d’un événement sismique. Quand un séisme est détecté, une procédure automatique permet de définir, en temps réel, la localisation, la magnitude (Richter) et les shakemaps (carte de tremblement du terrain). A partir du haut, exemple de forme d'onde des stations CIRO et SATI. Carte des séismes avant et après l'installation des stations CIRO et SATI
Les données des événements avec une localisation fiable sont envoyées en automatique aux fonctionnaires régionaux, par SMS et par courier électronique. Tous les événements sont soumis à une validation manuelle dans les vingt-quatre heures. La procédure de révision manuelle est faite par les techniciens du Dip.Te.Ris. Toutes les données des événements sismiques sont considérées définitives et fiables seulement après validation manuelle. Les informations et les données de la procédure automatique et de la procédure manuelle sont déposées dans une base de données du Dip.Te.Ris. Sur le site Internet du Dip.Te.Ris (www.dipteris.unige.it/geofi sica), on peut trouver une partie des données de la procédure automatique et de la procédure manuelle. Les stations sismologiques du Val d’Aoste sont en gré d’enregistrer les 3 composantes des ondes et donc de detecter, parmi un processus décrit auparavant, des séismes arrivés au-delà du territoire régionale, voir par exemple les recents séismes en Emilie et aussi un séisme arrivé en 2011 au Japon.
   
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